En lisant l’histoire d’Amélie Fristel dans «
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MILLE TRAITS DE CHARITÉ...Compassion |
Une spiritualité engagée… |
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« Pour soutenir et guider sa vie spirituelle, Amélie Fristel, s’était jusque-là beaucoup appuyée sur les conseils de ses confesseurs. Lorsqu’elle avait quitté Rennes, en 1816, son directeur spirituel, sur sa demande, lui avait conseillé de prendre pour guide l’abbé Victor Chapron, vicaire de Saint-Malo. Après sa mort en 1829, elle s’adressa à l’abbé Rosty, jeune prêtre qui était vicaire à Paramé et auquel elle se confessa très régulièrement… » |
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Une autre décision qu’elle avait prise aussi à son retour à Saint-Malo fut de s’inscrire, en 1818, à la Congrégation de la Sainte Vierge, groupe de piété « établi depuis plusieurs années pour les jeunes personnes de la ville ». Mais en 1823, Amélie allait prendre un engagement beaucoup plus important, plus exigeant, et qui allait marquer définitivement sa vie : elle devint Tertiaire du Sacré-Cœur. La jeune fille ne pouvait ignorer l’existence de cette association, extrêmement nombreuse dans toute la Bretagne, qu’on appelait la « Société du Cœur de la Mère Admirable », ou, plus simplement, le « Tiers Ordre du Sacré-Cœur »… Le diocèse de Rennes comptait plus de deux mille associées… Tel quel, le « Tiers Ordre » devait donner naissance, dans la première partie du XIXe siècle, à plusieurs congrégations religieuses. Ce Tiers-Ordre, Amélie l’aima davantage à mesure qu’elle le connut mieux. Elle se plut à approfondir la doctrine de son fondateur, saint Jean Eudes, ce grand missionnaire normand du XVIIe siècle que le Pape Paul X a déclaré « le père, le docteur, l’apôtre du culte des Saints Cœurs de Jésus et de Marie ». |
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Marie-Paule Ducharme, ss.cc.j.m. | |||||||||||||||||