… Le bon cœur de la fondatrice se laisserait souvent fléchir. D’ailleurs les « bonnes gens », comme disait Amélie, ne songeaient nullement à quitter cette maison qui leur apportait ce qui leur avait le plus fait défaut, la sécurité matérielle et l’affection. Les soucis étaient réservés à celle qui devait trouver les ressources nécessaires.

Le jardin fournissait bien des légumes et des fruits, le poulailler, des œufs, et l’unique vache, un peu de lait, complété parfois par celui de l’unique chèvre. Mais on avait trouvé dans les greniers et la cave que très peu de blé et de cidre; par bonheur la Providence fit durer cette maigre réserve jusqu’à la récolte suivante.

Cette abondance parut plus miraculeuse encore lors de la Fête des Rois de 1848. On avait reçu une belle galette, et Mademoiselle Fristel commença à la partager, en spécifiant de servir d’abord « les bonnes gens ». Une de ses compagnes lui fit remarquer qu’il fallait faire des parts moitié plus petites si elle voulait en donner à tous. Au contraire, Amélie les augmenta encore… et tout le monde fut bien servi! Il paraît que la multiplication se renouvela l’année suivante, à la stupéfaction croissante du public.

Qu’est-ce que ce passage nous raconte d’Amélie ?

Comment s’exprime sa confiance en Dieu ?

À quelle-s-Parole-s de Dieu nous fait penser ce passage de la vie d’Amélie Fristel ?

Comment ce passage de la vie d’Amélie peut-il nous inspirer encore aujourd’hui ?