« Paramé cachait bien des misères : vieillards, ouvriers en chômage, infirmes, en un temps où n’existait aucune protection sociale… »

« Amélie se concerte donc avec deux amies, Mademoiselle Gilbert et Madame Etienvre, achète un peu de mercerie, du fis, des aiguilles, de l’étoffe, de la laine, de la filasse et propose des travaux à faire à des pauvres qu’elle connaît… Quelques dons et une loterie assurent la mise de fonds nécessaire. Peu à peu les estivants de Paramé, le clergé, la municipalité s’y intéressent et le « Bureau de charité pour le travail des pauvres » est reconnu. Pour se développer, il lui faut un local et un comité de soutien. Le local, Amélie décide de l’installer chez elle, et fait construire, adossée à sa maison, une petite pièce qui sera lieu de rencontre et boutique d’exposition. Le comité de soutien, ce sera un petit groupe de « Dames de Charité » qui se réunit régulièrement chez elle. »