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Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

LA TRINITÉ DANS LA TRADITION JOHANNIQUE

Des liens d'unité

Développement des expressions

Vie

Venue et demeure

Vérité

Enseignement

Entendre

Témoignage en faveur de Jésus

Conclusion

Bibliographie

LA TRINITÉ...

Page d'accueil : un mot de l'auteure...
Introduction
Des liens d'unité
Développement des expressions

VIE

Les différents emplois de l’expression « faire vivre », en ce qui concerne le Père et le Fils et « vivifie » qui se rapporte à l’Esprit ont même racine dans le verbe grec. Toutes trois sont établies être fortement d’origine paulinienne.

Nous lisons : « Comme le Père, en effet, relève les morts et les fait vivre, le Fils lui aussi fait vivre qui il veut » (5, 21). Père et Fils possèdent la vie en eux-mêmes (5, 26) et cette faculté qu’a le Fils de posséder la vie, c’est le Père qui la lui « donne »; si donc, ici, le Fils vivifie, c’est qu’il en reçoit du Père la possibilité de le faire. Ce don une fois fait, le Fils devient l’égal du Père.

Cette vie, donnée aux croyants par le Père ou à qui le Fils veut la donner ne concernerait donc pas que la vie corporelle rendue par la résurrection des morts mais encore la vie éternelle dont Père et Fils sont dépositaires selon le verset 5, 24.

Quant à la formule que nous notons appliquée à l’Esprit : « C’est l’Esprit qui vivifie » (6, 63), nous la relevons de la péricope sur « la décision de foi » qui suit le long discours sur le pain de Jean : « L’Esprit est le-faisant-vivre (le vivifiant) ». Or c’est justement ce mot que l’on retrouve appliqué au Christ chez Paul. Jésus y est présenté « le dernier Adam qui est esprit vivifiant. » Ne retrouvons-nous pas ici un élément de preuve de plus en faveur de la thèse des « deux Paraclets » ?

D’autre part, la réflexion sur ces textes nous amène à reconnaître que les « paroles » de Jésus deviennent identifiées à la personne de l’Esprit Saint : Les Paroles de Jésus sont esprit et vie or l’Esprit qui est le-faisant-vivre ne serait-il pas alors Parole de Jésus ? L’Esprit, Parole du Fils, n’est-il pas également Parole du Père ? « Il prendra de ce qui est à moi et vous le communiquera » (16, 14).

L’Esprit est un autre Christ : après le départ de ce dernier, il viendra continuer son œuvre de révélation… on espérait un retour imminent du Christ, ce fut l’Esprit qui vint.

Avec cet élément supplémentaire, nous voici en présence d’un maillon de plus à la chaîne d’unité réunissant le Père, le Fils, l’Esprit dans leurs manifestations.

VENUE ET DEMEURE

Nous traiterons ensemble les thèmes venir et demeurer puisque connexes et celui-ci dépendant de celui-là.

Concernant la « demeure » pour une part : ce terme apparaît quarante fois dans l’évangile, vingt-quatre fois dans la première lettre et trois fois dans la deuxième de Jean; puis la « venue » d’autre part : dans l’évangile, une fois pour le Père et Jésus, quatre au sujet de l’Esprit; et trente-sept fois dans les épîtres, concernant la venue de Jésus.

À propos des textes groupés 14, 16, 17 et 23, nous remarquons une des affirmations les plus claires de la Trinité que comporte le Nouveau Testament.

Ce texte, en effet, se compose de trois parties parallèles. Jean y affirme successivement : la venue de l’Esprit (vv. 16-17), la venue de Jésus (v. 18), la venue du Père et de Jésus (v. 23). Par ailleurs, les trois parties donnent comme condition de la venue de l’Esprit, de la manifestation de Jésus, de la venue du Père et de Jésus, l’AMOUR envers Jésus qui s’exprime dans le fait de garder ses commandements : (vv. 15, 21a, 23a).

Au sujet de l’expression « demeure », il est remarquable que Jean exprime sa foi trinitaire en référence à la vie surnaturelle du chrétien. Sur la demande de Jésus, le Père va envoyer l’Esprit afin qu’il soit en nous. (vv. 16-17)

Nous pouvons remarquer que, lorsqu’il s’agit de l’inhabitation de l’Esprit, nous lisons dans ces versets, le « verbe » demeurer, alors que pour le Père et Jésus, il s’agit plutôt du « substantif » demeure. L’expression nominale « demeure » ne se lit que deux fois dans tout le Nouveau Testament et les deux fois chez Jean : 14, 2 et 23. Dans un contexte très proche, Jean écrit : « Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures ».

Après sa mort, le disciple de Jésus ira établir sa demeure dans la maison du Père; mais durant sa vie terrestre, c’est le Père et Jésus et l’Esprit qui font demeure en lui. La vie éternelle est donc déjà commencée ici-bas, par la présence en nous de la Trinité.

Quant aux versets (15, 4 et 5), le Seigneur y prévient ses disciples que sans lui, ils ne peuvent rien faire. Jésus enjoint plutôt les siens de rester entés sur lui comme le sont sur la vigne les sarments de cette plante : « Demeurez » ! « En moi comme je demeure en vous ». C’est une condition, sinon « LA » condition pour produire du fruit en abondance, à la glorification du Père.

Il existe une différence entre le sens de demeurer selon qu’il s’agit de Dieu ou du disciple. Pour l’homme « demeurer », c’est s’en tenir fermement et activement à ce qui a été donné dans le passé, le saisir dans le présent et envisager l’avenir en fonction de lui. C’est également en ce sens que le croyant demeure dans la parole, dans l’amour, dans la lumière, en Dieu. Par contre, pour Dieu ou pour Jésus, « demeurer » exprime la stabilité des dons du salut accordés aux croyants.

Le texte à portée trinitaire de 14, 16-17, 23, nous amène à découvrir dans ce contexte d’agapè de la lettre de Jean une mention du Père, du Fils et de l’Esprit à propos de la formule « Dieu demeure ». C’est finalement ces mots « venir et demeurer » qui expriment le mieux la relation trinitaire aux croyants par cette manifestation commune aux trois.

VÉRITÉ

Abordons maintenant le thème de la « vérité ». La littérature johannique accorde passablement d’importance à cette expression.

La vérité pour Jean, c’est ce qui est véritable, sûr, ce à quoi on peut se fier, ce sur qui on peut bâtir sa vie, ce qui peut en être le fondement et la direction.

Quand nous considérons l’ensemble des textes de notre tableau au sujet de la vérité, nous sommes immédiatement en mesure de constater qu’il n’apparaît pas pour le Père de formule directe, disant de lui comme du Fils et de l’Esprit, qu’il est « la vérité ». Jean ne dit jamais que Dieu est vérité. Les formules relevées pour le Père sont plutôt diffuses et moins explicites que celles de Jésus et de l’Esprit : « Celui qui m’a envoyé est véridique » (3, 33; 8, 26; 7, 28); « La vérité entendue de Dieu » (8, 40) et « Ta parole est vérité » (17, 17).

Pour ce qui concerne le Fils, nous avons, plus directement affirmé de la part de Jésus : « Je suis la vérité ». La vérité, Jésus en a témoigné jusqu’à l’extrême fin de sa vie. Dans le dialogue de Jésus avec Pilate, rapporté par Jean, nous pouvons lire : « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (18, 37).

Nous pensons bien qu’il nous faudra à jamais vivre, du moins lorsque nos abordons la littérature johannique en particulier, avec cette question du gouverneur Pilate, laissée sans réponse de la part du Christ : « Qu’est-ce que la vérité ? » (18, 38).

En ce qui concerne le troisième volet au tableau, la première lettre de Jean nous donne à recueillir : « parce que l’Esprit est la vérité ». C’est peut-être davantage à cause de cette formule « Esprit de vérité » que Jean nous fait connaître l’Esprit assimilé à une personne divine. Mais également la vérité personnalisée dans l’Esprit : « l’Esprit est la vérité » (1 Jn 5, 6).

Pour Jean, celui qui reçoit le témoignage de Jésus ratifie que Dieu est véridique (3, 33), aussi sûrement que s’il apposait un sceau sur cette affirmation. Dieu est vrai : si les paroles que Jésus prononce sont témoignage de vérité et viennent de Dieu, celui qui donne ainsi les paroles à transmettre, comment ne pourrait-il être de la vérité ? Être vérité ?

Jésus, le Fils de Dieu est le Verbe incarné, il est « la Parole » du Père venue jusqu’à nous, nous rejoindre en notre condition humaine pour nous dire qui est le Père. Or, Jésus s’identifie à la vérité. Dès lors qu’il est Parole du Père, le Père également peut être identifié à la vérité.

Jésus peut dire à ses auditeurs : « Moi qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue auprès de Dieu » (8, 40). Jésus peut transmettre la vérité entendue auprès de Dieu, qui lui-même est vérité.

Il nous semble bien qu’ici comme pour les autres thèmes, une expression d’unité puisse être dégagée dans la ligne de la vérité, attribuable semblablement au Père, au Fils et à l’Esprit.

ENSEIGNEMENT

Pour l’enseignement, il semble que nous puissions être à même de dégager une ligne d’orientation qui soit plutôt intéressante quant à la question de manifestation d’unité entre Père, Fils et Esprit. De plus, nous remarquons que nos textes retenus proviennent tous, cette fois, du quatrième évangile.

Le texte témoignant de l’enseignement du Père est extrait du discours sur le pain que l’évangéliste place sur les lèvres de Jésus à la suite du miracle du pain. Jésus y cite une parole de l’Ancien Testament pour nous dire que le « maître » premier est Dieu et aussi pour donner une orientation nouvelle à cet enseignement reçu du Père depuis que « le monde est monde ».

Cette loi du Seigneur inscrite au cœur de tous, c’est la nouvelle alliance comme dit Esaïe et c’est de l’intérieur que Dieu parle et instruit, au plus intime de chacun et de tous.

Nous retrouvons à plusieurs reprises (6, 39; 7, 14, 28; 8, 2-20; 18, 20) le verbe « enseigner » attribué à Jésus par Jean. Entre autres formules, nous avons la déclaration de Jésus à l’interrogatoire du Grand Prêtre à propos de ses disciples et de son enseignement : « J’ai parlé ouvertement au monde, j’ai toujours enseigné dans les synagogues et dans le Temple où tous les Juifs se rassemblent et je n’ai rien dit en secret » (18, 20). Voilà, l’excellente synthèse de l’enseignement du Fils, du Verbe incarné, donnée par Jésus lui-même au terme de sa mission.

Mais cette lignée de la Révélation est loin d’être terminée avec la Mort-Résurrection de Jésus et son retour au Père : « Le Paraclet… nous enseignera toutes choses » (14, 26). L’Esprit de Vérité est le nouveau Maître de la Parole de Dieu, de la Nouvelle Alliance. En reprenant les paroles de Jésus pour les faire mieux comprendre, il permet la réalisation de la promesse d’enseignement de Dieu.

Jésus quitte ses disciples, mais l’Esprit veillera à ce que son enseignement soit conservé en toute intégrité. C’est à lui, l’Esprit de Dieu qu’il revient d’imprimer à jamais la Loi d’amour du Père et de Jésus, au plus profond du cœur de tous.

Mieux que tout autre commentaire, nous avons par le contexte d’où est tiré ce passage au sujet de l’enseignement de l’Esprit, la lumière sur la manifestation du lien d’unité entre le Père, le Fils et l’Esprit au sujet de l’enseignement (14, 24-26).

ENTENDRE

Jean emploie le verbe « entendre » à plusieurs reprises dans ses textes : 59 fois dans l’évangile et 16 fois dans les épîtres. Nous pouvons relever quelques versets du quatrième évangile dans lesquels il peut nous être donné de déceler le même terme appliqué à chacune des personnes Père, Fils, Esprit. Ainsi, nous sommes à même de remarquer que tous trois « entendent ».

En premier lieu, qu’en est-il du Père ? Au chapitre onzième, sur deux versets, Jésus dit que son Père l’entend et il lui en rend grâces. C’est dans la péricope au sujet du rappel à la vie de Lazare que l’évangéliste rapporte ce texte. Jésus s’adresse à son Père en le nommant « Abba » ce qui ne se reproduira que cinq autres fois dans le texte évangélique johannique et il le remercie de ce qu’il l’entend toujours. Du verbe « entendre » nous trouvons ici selon des traducteurs le sens d’exaucer : entendre, écouter, répondre, accorder. « Père, tu m’as exaucé… tu m’exauces toujours ».

Les divers passages où le verbe « entendre » est rapporté concernant Jésus font également référence au thème de la « vérité » et au fait que « Jésus ne parle pas de son propre chef ». C’est ce qu’il « entendra » du Père que Jésus communiquera dans la vérité, c’est-à-dire sans rien tronquer du message reçu, de la communication de la parole, du jugement partagé. Ce verbe « entendre » aurait plutôt ici le sens de « recevoir ». Ce que Jésus a dit, ce qu’il a accompli, il l’a reçu du Père, il l’a entendu de lui.

À son tour, l’Esprit/Paraclet, l’Esprit de vérité aura comme un aspect de son rôle de faire accéder à la vérité tout entière les disciples du Christ car il ne parlera pas de son propre chef, lui non plus, ainsi que nous y avons déjà réfléchi, mais il dira ce qu’il entendra (16, 13). Pour ce passage qui parle de la mission de l’Esprit selon ce qu’il entendra, c’est le même verbe qui est utilisé : « entendre »; de plus, nous pouvons remarquer qu’il ne vient qu’en un seul verset, cette fois.

De Père et de Fils en Esprit, c’est la même Vérité qui se transmettra parce qu’elle aura été entendue comme telle, une vérité de salut dans l’amour, la justice et la fidélité. Vérité entendue, reçue, apprise et intégralement communiquée selon la mission et l’œuvre de chacun, Fils ou Esprit.

Finalement, c’est le terme « entendre » qui marquera moins sensiblement l’unité dans les manifestations du Père, du Fils et de l’Esprit. Le Père ne peut recevoir, apprendre quoi que ce soit, de qui que ce soit, son « entendre » s’exercera plutôt envers Jésus, les siens et tous ceux qui le prieront afin de les exaucer. Alors que pour le Fils, il « a entendu » le Père, il a reçu et appris de lui tout ce qu’il doit dire et faire. Quant à l’Esprit, c’est le Père et Jésus qu’il « entendra », et il dira ce qu’il a appris d’eux afin que ce qu’il communiquera soit dans la Vérité d’eux tous.

TÉMOIGNAGE EN FAVEUR DE JÉSUS

Où l’on découvre une concordance plus aisée d’agissements communs au Père, au Fils et à l’Esprit, c’est concernant le témoignage rendu à Jésus. Chez Jean, nous pouvons lire que le Père porte témoignage à Jésus, que le Paraclet rendra lui-même témoignage de lui et enfin, que Jésus se rend témoignage à lui-même.

L’expression « témoigner, témoignage » est utilisée maintes fois chez Jean, qu’il s’agisse du verbe ou du substantif : 47 fois dans l’évangile et 17 fois dans les épîtres. C’est donc un thème qui revêt une certaine importance dans la littérature johannique.

Les Pharisiens chicanent Jésus à propos du témoignage qu’il se rend à lui-même. À cela, Jésus répond aux Pharisiens en les pinçant au piège de leur propre loi dans laquelle il est soutenu que le témoignage de deux hommes est recevable. Or, Jésus ne fait pas que se rendre témoignage à lui-même. Un autre témoigne également en sa faveur et c’est le Père qui l’a envoyé.

Une fois de plus chez Jean, l’intervention de la foi est indispensable et plus encore doit être première afin de réussir à dénouer les situations difficiles et les compromis. « Croire », faire confiance, afin de comprendre, de « connaître ».

Le témoignage de Dieu et de Jésus ne sont-ils pas empreints de force et de vérité ? La certitude de Jésus quant à sa condition divine et au caractère de sa mission messianique s’enracine dans la relation extraordinaire qui l’unit au Père. Seul Jésus sait combien son témoignage est vrai, digne de foi.

Parlant du témoignage du Père : Lui seul connaît vraiment Jésus, lui seul peut porter un témoignage valable en une telle cause. Et seul Jésus peut apprécier toute la vérité du témoignage du Père. Par delà tous les témoignages cités et qui sont adaptés aux hommes, Jésus évoque donc ici l’éternel témoignage que le Père lui rend et qui coïncide avec sa filiation.

Voilà comment Jésus peut être habilité à se rendre témoignage à lui-même et pourquoi le Père qui l’a envoyé lui rend témoignage lui aussi (8, 18).

Nous pensons que c’est justement de toutes ces vérités évoquées ci-haut que le Paraclet/Esprit aura à rendre témoignage à son tour lorsqu’il viendra; là sera aussi la Vérité tout entière à laquelle il donnera accès pour tous ceux qui croiront.

C’est la première lettre de Jean, en effet, qui achève de dénouer l’impasse : « ils sont trois à rendre témoignage, l’Esprit, l’eau, le sang, et ces trois convergent dans l’unique témoignage : si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand; car tel est le témoignage de Dieu : il a rendu témoignage en faveur de son Fils » (1 Jn 5, 8-9).

Voilà, en vérité, où se rejoint le témoignage que Père, Fils, Esprit rendent de Jésus, dans une unité de manifestation et d’action : « Et voici ce témoignage : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en son Fils » (1 Jn 5, 11).

En disant que l’Esprit témoigne, avec le verbe au présent, l’auteur de l’épître veut souligner que ce témoignage de l’Esprit ne s’est pas réalisé seulement dans le passé mais que l’Esprit continue toujours son témoignage au sujet de Jésus.

L’Esprit est la personne qui continue le témoignage que le Père rendait à Jésus de diverses manières. Il continue également le témoignage que Jésus devait se rendre à lui-même afin de rejoindre l’exigence de la loi juive au sujet des témoins multiples. Maintenant, le témoignage de l’Esprit englobe toutes ces attestations dans la vérité de sa personne.

Unité de manifestations du Père, du Fils, de l’Esprit, quant au témoignage, mais ici, c’est en la vie éternelle que s’opérerait la synthèse d’action des trois.

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CONCLUSION

Nous avons exploré les avenues bibliques de sept thèmes des textes johanniques dans lesquels une lecture très attentive nous avait amenée à y découvrir des similarités d’expression et des formules parallèles.

Dans l’orientation de Jean, nous dirions que « quiconque accepte l’amour de Dieu » c’est quiconque « a la foi au nom du Fils de Dieu » (1 Jn 5, 13). Ces personnes se donnent ensemble, distinctes, chacune en sa propriété, mais par une action indivise, car elles sont un seul Don comme elles sont un seul Dieu. Dieu se donne personnellement et c’est la Trinité qui se donne car la personnalité de Dieu est trine.

BIBLIOGRAPHIE (résumé)

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VAWTER, R., Développements récents dans la théologie johannique, BT Bib 1, Rome, 1971.

Sr Jeannine Desjardins, ss.cc.j.m.
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